Le dimanche 29 juillet 2012, nous nous sommes retrouvés à Saint Lazare pour notre première sortie des titis.
"Nous" c'est Vincent, Philippe, Eddy et Bruno (Môsieur Torres est parti biberonner dans le sud-ouest).
Direction : Conflans-Sainte-Honorine.
Contrôle des tickets : OK (Vincent a découvert le compostage, c'était magique).
Arrivée sans problème, puis nous nous sommes vite perdus. Nous devions rejoindre l'Oise en longeant la Seine via la rue Arnoult Crapotte (ancien Maire de la ville), puis nous avons visité le parking en construction d'un supermarché ainsi que les plus belles demeures de Maurecourt et Jouy le Moutier, bien que nous n'en avions pas envie.
Bec dans l'eau.
Nous avons tourné autour de la base de loisirs de Cergy. Une fois. Puis nous avons traversé la base de loisirs de Cergy. Une fois. Deux fois, nous avons dit "oh c'est joli" en prenant la petite passerelle qui rejoint le village de Port-Cergy. Eddy a pris les devants et nous avons trouvé, ENFIN ! Nous avons trouvé, oui, ce petit chemin estampillé "Avenue Verte" avec la simili boussole...
Après une bonne heure de détours, nous étions lancés.
Pause à Pontoise, où Vincent a redécouvert les charmes de la province, ces petits moments délicieux à attendre dans une boulangerie que les dadames discutent et fassent leurs choix de viennoiserie. Et c'est reparti !
Nous avons repassé l'Oise à l'Isle Adam et, près du pont, quelqu'un a dit :
la nana là, elle est moche
mais elle a une de ces paires de loches !
Eddy a été catégorique : "non non, c'est un push up."
Après, on a croisé un spitz nommé Burka, et puis finie la rigolade, avec un gros segment de sentier caillouteux et boueux jusqu'à Mours, puis de la départementale sa race avec la rencontre inopinée mais rafraîchissante d'un automobiliste du 9-3 qui voulait me faire goûter son mégot de cigarette.
Arrivée pour la pause méridienne à l'Abbaye de Royaumont, entrée payante. Nous déjeunons au bord de l'eau, refroidis par la sueur. Vincent propose une sieste, mais la majorité vote pour repartir avant qu'il ne soit trop tard. Les muscles sont tout raides jusqu'à Chantilly, avec des portions maudites de chemins sablonneux, idéal pour le cheval, mais nous n'avons pas de chevals !
Je suis déjà à la traîne depuis un moment, je tire la langue... nouvelle pause à Chantilly. Limonades et Panachés avant de repartir encore plus nazes qu'en arrivant. Dernière étape : Senlis.
Mais... une énième erreur d'orientation nous fait renoncer à notre but. Je suis une loque, mon vélo fait un bruit de casserole, c'est la fin. Nous rejoignons Orry la Ville à travers la forêt de Chantilly, frôlés par des salopards en 4x4. Il pleut, je souffre, Vincent échange son vélo avec le mien. Du coup c'est mieux pour moi. Pas pour lui.
Le RER est en libre accès, au milieu de nulle part. Nous arrivons à Gare du Nord sans tickets, mais on nous ouvre quand même. C'est cool. Encore 10 bornes pour ma tronche avant de me coucher. Ca m'aura fait 90 km dans ma face pour ma première sortie de titi.
Bilan de cette première rando :
- Les guides c'est mignon et tout joli, mais ça ne remplace pas une CARTE !
- C'est bien beau aussi de dire "allez les gars on va faire un tour" et puis ne rien préparer à l'avance, du coup on se perd, c'est con. Cette remarque est en lien avec la première, bien entendu.
- Décathlon fournit du matos de MERDE ! Roulements des pédales morts, chaîne qui fait "cric-cric" et puis "crac-crac" et même à la fin "kraink-kraink" (ça fout le moral en l'air), dérailleur avant pas réglé, axe de la roue arrière pété... Il faut investir un mois de paie dans un bike pour faire quelque chose. Ca fait chier.
- Se concerter à l'avance du qui-prend-quoi, parce qu'on avait tout en double (Eddy avait même des sandwichs en quadruple...)
- S'équiper d'un porte-bagage avec sacoches qui pendent, parce que le sac-à-dos ça fait mal au dos.
- Mettre des vêtements adéquats. Je dis ça pour Philippe qui était sapé comme pour un après-midi chez Disney, faut pas déconner !
Vivement la prochaine !